Le contexte

L’humanité, depuis l’Aube des temps, prédit la fin du monde, que ce soit par le biais de faits scientifiques ou liés à la religion. En effet, les dates de l’Apocalypse ont effrayé bien des générations jusqu’à devenir insignifiantes aux yeux de la majorité de la population. Pourtant, le 25 janvier 2018, les aiguilles de l’horloge de la fin du monde (Doomsday Clock), conceptualisée en 1947 lors de la guerre froide, inscrivent la fin du monde à moins de deux minutes de minuit. C’est la première fois depuis l’époque de la guerre froide que celle-ci est aussi proche de l’avènement de l’Apocalypse. Les grandes nations mettent la faute sur les perturbations climatiques en essore, la prolifération des armes nucléaires et l’avancée technologique. Cet événement, anodin pour les 7 milliards d’habitants de la planète bleue, n’est pas passé inaperçu aux yeux de scientifiques chevronnés. Ceux-ci ont alertés les nations de l’imminence d’une fin de la vie sur terre, s’appuyant notamment sur les théories d’Isaac Newton. Selon le mathématicien, la fin du monde tel que nous le connaissons est planifiée pour l’année 2060. Dès lors, l’ONU (Organisation des Nations Unies) œuvre en secret sur plusieurs projets rassemblant les plus illustres scientifiques, professeurs et ingénieurs, le plus important est prénommé « H.O.P.E. ».

Une I.A. (intelligence artificielle) dont la mission capitale est de pallier à l’indifférence humaine face à son extinction imminente. Une fois crée, il restait à H.O.P.E. moins de quarante ans pour sauver l’humanité de l’extinction, à l’instar des espèces lui ayant précédées. Ses probabilités, sans appel, forcèrent l’ONU à mener un second projet : A.R.C.H.E.

Si l’I.A. reflétait les chances de sauver le monde et son peuple, ce second projet a comme objectif l’unique préservation de la race humaine – une échappatoire à l’Apocalypse. Les Grandes Nations, assistées par HOPE, créèrent des vaisseaux en mesure de conduire une partie de l’humanité en sécurité, dans l’espace. Ceux-ci une fois rassemblé formeraient l’Arche de l’Humanité.

L’année fatidique approchait, la tension entre les dirigeants augmentaient. En effet, chaque être humain ne pourrait être sauvé, les places étant limitées. Les désaccords incessants eurent raison de H.O.P.E, qui proposa une loterie. Un programme égalitaire pour chaque être humain. L’idée de l’I.A. apaisa les nations le temps de sa réalisation. Cependant, elle n’avait pas pris en compte la capacité parfois limitée des êtres humains à se sacrifier pour d’autres ou à accepter l’inéluctable sans se battre. Par conséquent, lorsque l’humanité apprit que dans moins d’un mois, l’Apocalypse taperait à sa porte, les émeutes éclatèrent. Violentes, meurtrières et incontrôlables. Les chanceux de la loterie s’élevèrent vers les cieux, alors que la population de la Terre se déchirait.

25 janvier 2060 : Homo homini lupus est (l’homme est un loup pour l’homme)
Ces mots, ce sont ceux de H.O.P.E.,  l’I.A. totalement dévouée à la race humaine, les derniers mots que décelèrent les humains, sur les écrans du monde entier, avant l’Apocalypse – la fin du monde. En effet, ce funeste jour, un scientifique, autrefois idéaliste, ordonna à HOPE de pirater les codes nucléaires, afin de juger l’humanité et ses crimes.

L’Arche et ses habitants ne purent qu’observer la fin du monde, totalement impuissants mais saufs comme le souhaitait HOPE. A présent ils sont l’espoir de l’humanité.

Vraiment ?
En vérité, des humains survécurent à l’Apocalypse nucléaire. Ceux-ci devinrent les Terriens, alors que sur l’Arche, les humains prirent le nom de Stellaires.